"Rien, moins que rien, pourtant la vie." Aragon
A la découverte de la beauté et de la vie ...
dimanche 23 mai 2010
En route, sur le chemin des silences ...
Vers la Norvège, y voir la nature pour mieux la comprendre, l'aimer et la préserver !
Quelques photos de GEO : http://www.geo.fr/dossier-geo/norvege-voyage-47089
... et deux vidéos
jeudi 20 mai 2010
My last and unfinished painting : "The Earth in heritage"
"The Earth in heritage", oil of canevas, 60 x 38 cm
Je partage peu de mes quelques peintures sur ce blog.
Par modestie ou manque de confiance en moi ? Je ne sais.
D'autres peignent tellement bien et réalisent des œuvres d'art sublimes.
En ce jour, j'ai choisi malgré tout de partager ma dernière peinture.
Peindre n'est pas ma profession, mais j'ai arrêté ma vie professionnelle pour apprendre ...
Je suis ainsi entrée dans le "Monde de l'Art", après de multiples découvertes, tels des Van Gogh, Cézanne, Nicolas de Staël, Matisse et bien d'autres ... connus ou inconnus.
J'aime la couleur car c'est la Vie !
En ce tableau, "The Earth in heritage (la Terre en héritage), j'ai voulu exprimer ce que je ressens face à notre Terre vue du ciel, vue des satellites, j'ai voulu me mettre la "tête dans les étoiles", poursuivant une quête vers un monde fragile certes, mais un monde qu'il nous faut préserver ...
Un très grand merci à une amie qui m'a aidé à reprendre confiance en moi en peinture ... Elle se reconnaitra.
A special thank you to a friend who helped me regain confidence in me, in painting ... She will recognize herself.
mardi 18 mai 2010
Brigitte Jacques, "Dis est-ce que cela repousse des ailes" ou l'histoire de Mélodie ...
Un jour, il y a trois ans, une amie, Ghislaine, m'offrit un beau présent.
Elle me dit : je pense que tu aimeras bien ...
Me connaissant, elle n'avait pas tort ...
J'ai adoré ! Et j'en remercie encore maintenant cette adorable amie.
Mais l'histoire ne finit pas là ...
Sur Facebook de temps à autre, je reprenais des phrases de ce livre. Mais était-ce vraiment un hasard ...
Je fis ainsi la connaissance de Brigitte Jacques dont je suis actuellement amie, partageant avec elle poésie et rêve.
Le livre de Brigitte "Dis est-ce que cela repousse des ailes ?" est un vrai bijou.
Illustré de manière magistrale par Aurélia Jacques, la fille de Brigitte, ce petit livre élégant de 85 pages est une sorte de Petit Prince des temps modernes, le dialogue d'une petite fille ... Mélodie ... avec un drôle d'oiseau blanc qui parle, une voix douce pleine de finesse, de tendresse qui nous raconte la vie, ses espérances, joies et souffrances, car "dans chaque souffrance il y a un bout de chemin qui va vers le printemps ...", où nous pourrons "réapprivoiser la lumière".
Le dialogue de Mélodie et de l'oiseau blanc est une merveille de douceur, de tendresse. Mais il n'est pas que poétique ... Il nous parle de liberté, d'amour, de silence, de peurs, de pouvoir, d'amitié. Il nous appelle à ouvrir les cages où nous sommes parfois enfermés.
J'ai rencontré Mélodie et son oiseau blanc, je ne les quitte plus ...
©photos Brigitte Jacques
"Chacun de nous a sa Mélodie secrète" Yves Duteuil, auteur de la préface.
©photo Brigitte Jacques
C'est dans le jardin de chacun que le monde se dessine ...
"C'est trop grand pour moi le monde, fis-je remarquer en souriant
à ton avis il faut combien de temps pour avoir un beau jardin ?"
©photo Brigitte Jacques
Le regard que l'on pose sur lui
un jardin a besoin de se sentir regarder avec amour pour être beau
quelques soient ses saisons
quel que soit le terrain
quelles que soient ses pousses
à ces regards-là
il fleurit
à ces regards-là
il donne des fleurs inattendues
simplement parce qu'il se sent aimé.
Réapprivoiser la lumière
c'est
prendre le temps de redécouvrir
les paysages aux alentours de soi
et ouvrir son âme à leur langage.
©photo Brigitte Jacques
Je connais un endroitoù le soleil s'attarde et se recueille
où le vent passe comme une caresse
où
loin du monde
le silence a une âme.
Un vol d'oiseau a traversé le ciel ...
©photo Brigitte Jacques
"Et demain
et aprèset la nuit
et tous les autres jours
tu seras où ?"
"A cœur de vue
dit-il
avec une tendresse infinie ..
©photo Brigitte Jacques
"Dis , est ce que ça repousse les ailes ?" a été mis en scène et en musique au théâtre de Tarare (près de Lyon) le 7 mai 2010. Quelques arrêts sur image ...
©photo Brigitte Jacques
©photo Brigitte Jacques
©photo Brigitte Jacques
L'auteur : Brigitte Jacques.
Laissons la parler de ce qu'elle est :
Son portrait dans : http://www.verviers-art.net/Jacques.htm
Qui es-tu ?
"Je suis mariée depuis plus de 40 ans avec Charles JAQUES. Nous avons trois enfants et quatre petits enfants. Nous avons toujours habité Heusy (...)"Comment te définir en quelques mots ?
Difficile de parler de soi ... On me dit (à juste titre) peu conventionnelle, fantaisiste, secrète, indépendante, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles !Tes plus grands bonheurs ?
Sans hésiter : voir rire nos enfants. Entendre les éclats de rire de nos petits enfants. Pouvoir les rassembler chez nous chaque vacances de l'année et vivre leur imagination inépuisable qui m'impressionne toujours.©photo Brigitte Jacques
©photo Brigitte Jacques
Le lien du livre : http://dismelodie.be
Toutes les photos appartiennent à Brigitte Jacques; je la remercie de me les avoir aimablement prêtées.
Il s'agit de photos protégées par le copyright qui ne peuvent être utilisées sans l'autorisation de l'auteur. ©
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lundi 17 mai 2010
Damien Roach, "Thoughts Forms"
Installation à la Galerie Meesen de Clercq (Bruxelles)
Jeune artiste de 30 ans, Damien Roach, londonien né à Bromley dans le Kent, expose pour la première fois en Belgique. Il a déjà participé à de nombreuses expositions dont la très célèbre Biennale de Venise.
Le travail de cet artiste interpelle ...
As big as your head, 2005, Found Post Office rubber bands
Le travail de Roach s'articule sur la recherche et la perception que l'on peut avoir des sons, des images, des objets, d'un monde de chose qui ne serait pas tout à fait le nôtre.
Tout fait alors farine au moulin de ses quêtes, la Vidéo, la sculpture, le dessin, l'installation et le collage s'avèrent des moyens pour lui de nous emmener en sa compagnie dans notre propre réseau de sensations.
En disposant ses "moyens" de telle manière que nous soyons quasi obligés de nous investir corps et âme dans le monde d'apparence, disparate, étrange et vibrant qu'il suggère, Roach convie le public à être réactif. Extrait de la Libre, Arts..
Parallels (4), 2010, plan for silkscreen, dimensions variable
Oeuvre se trouvant à l'exposition
Field, 2007, mirored sculpture
Untitled (ride), 2007, collage
Hellix, 2006, ice lolly sticks and glue
Small Sculptures, 2008
"Peut-être sommes nous amenés ici à ne pas simplement regarder, mais à regarder et penser et regarder encore, et douter enfin de ce que nous avions toujours pris pour évident." Damien Roach
Carving, 2007
Revolution, 2006
Damien Roach expose à La Galerie Meesen De Clercq, à Bruxelles, rue de l'Abbaye, 2a, jusqu'au 29 mai.
Galerie Meesen De Clercq
Site de l'artiste : http://www.syntxrrr.com/rrrdr.html#
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mercredi 12 mai 2010
PEINTURE - Nicolas De Staël
"Parc des Princes" (Les grands footballeurs), 1952
De Saint-Pétersbourg à Antibes, entre figuratif et abstrait, entre culture slave et amour de la France, entre espoir d'une lumière d'Italie et désespoir d'une porte qui se referme trop tôt, Nicolas de Staël était un homme partagé... (Passion Estampes).
"Bateaux"
Formé à l'Académie royale de Bruxelles, le peintre voyage beaucoup en Europe et en Afrique du Nord, suite à son engagement dans la Légion étrangère. Il finit par se fixer en France.
Sa peinture est figurative au départ et évolue vers l'abstraction et la matière.
Cette matière devient à un moment donnée primordiale, il la travaille quasiment au corps à corps, passant du pinceau au couteau, du couteau à la truelle et au racloir. Vibrations, violence du geste et superpositions de couleurs le rapprochent des expressionnistes. Ce travail au couteau me touche à titre personnel.
"Le Parc des Princes", 1952
Parc des Sceaux, 1952
Ciel à Honfleur, 1952
"Agrigente", 1953
Quelques années avant sa mort, il revient à la peinture figurative où le sujet est présent, beaucoup plus fluide, transparente, peinture de lumière, comme un message d’opalescence, de mélodie du silence annonçant ainsi, telle le "Grand Concert', la fin de sa vie.
Paysage d'Antibes, 1954
Le Grand Concert, 1955 (sa dernière toile, inachevée)
Devant cette dernière toile, inachevée, je fais silence, en pensant à cette mélodie de la vie, de sa vie que nous a livrée ce fabuleux peintre.
Car la peinture de Nicolas de Staël s'adresse à notre coeur et à notre âme, comme il s'adressait à René Schar, à propos de la peinture "le fort carré d'Antibes", (1955)
Le champ de tous et celui de chacun, trop pauvre, momentanément abandonné,
Nicolas de Staël nous met en chemise et au vent la pierre fracassée.
Dans l'aven des couleurs, il la trempe, il la baigne, il l'agite, il la fronce.
Les toiliers de l'espace lui offrent un orchestre.
Ô toile de rocher, qui frémis, montrée nue sur la corde d'amour !
En secret un grand peintre va te vêtir, pour tous les yeux, du désir le plus entier et le moins exigeant.
René Char - Nicolas de Staël, 1952 - Recherche de la base et du sommet, II. Alliés substantiels
"Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant", 1955
"Toute ma vie, j'ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m'aider à vivre, pour me libérer de mes impressions, de toutes les sensations, de toutes les inquiétudes auxquelles je n'ai trouvé d'autre issue que la peinture."
"Je vais aller sans espoir jusqu'au bout de mes déchirements, jusqu'à leur tendresse."
Dossier didactique : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-destael/ENS-destael.html
Serge Gainsbourg, La Chanson de Prévert - A Benoit
Avec Gainsbourg, ... une balade dans les fameux cimetières parisiens.
"Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée
Je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m' indiffère
A cela il n'est rien
A faire
Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne
L'hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson
Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là
Mes amours mortes
En auront fini de mourir"
J'aime cette chanson de Serge Gainsbourg et cette vidéo qui illustre de manière très douce le remarquable thriller de Benoit Chavaneau "Morts Sûres" que je suis en train de lire.
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