Georges Braque, Petite Baie de la Ciotat

Georges Braque, 1882-1963)

Petite Baie de la Ciotat, juin 1907

Huile sur Toile, 36x48 cm

 
Au salon des indépendants de 1907, Braque est reconnu pour la première fois par les artistes comme un artiste fauve. (...) aux côtés de Matisse, Derain, Vlaminck.

"A la fois cristal et moire, lueurs d'aurore et feux du couchant", Petite Baie de la Ciotat est ainsi estimée, par Jean Lemayrie, comme "l'un des joyeux du fauvisme d'une teneur si personnelle en sa touche pointilliste qui tire son iridescente magie, non des tons purs violemment contrastés, mais d'harmonies rares et comme suspendues en leurs accords mauves, oranges, vieil or, cyclamen, pailletés de cinabre et d'émeraude." Cette œuvre, réduite à un système de taches de couleurs pures, est curieusement considérée comme emblématique du fauvisme.
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A elle seule, cette peinture justifie la remarque d'Apollinaire en préface du catalogue : "Il exprime une beauté pleine de tendresse et la nacre de ses tableaux irise notre entendement". Unique dans son œuvre et dans l'ensemble de la production fauve, Petite Baie de la Ciotat compte beaucoup pour Braque, qui l'acquiert en 1959.
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Véritable trésor personnel, chargé de toute l'émotion contenue pendant ces années de recherche, le peintre l'accroche dans sa maison, au mur, face à la fenêtre.



Extraits du commentaire du tableau par Mouna Mekouar dans "Chefs d'œuvre ?", Centre Pompidou-Metz




Vidéo sur l'oeuvre de Braque