"Rien, moins que rien, pourtant la vie." Aragon

A la découverte de la beauté et de la vie ...

A la découverte de la beauté et de la vie ...

mercredi 21 juillet 2010

De blog à blog ... Une merveille trouvée sur Words and Dreams.

Dr. Martens 50 - The Cinematic Orchestra cover Lilac Wine

source photo : Internet


La voix merveilleuse de The Cinematic Orchestra  rencontre ici le somptueux morceau Lilac Wine rendu célèbre par Jeff Buckley. Grâce et mélancolie se mélangent au son des violoncelles. Une pure merveille
Merveille aussi que ce morceau de poésie virtuelle en mouvement, composé de lignes délicates.Les lignes s'étendent et s'entrelacent pour former une variété de paysages uniques, peuplés par diverses incarnations de l'amoureux perdu de la chanson, y compris un oiseau, un poisson, un papillon et un cheval.

Une amie me l'a révélé par son blog : je l'en remercie ... J'ai pensé créer un lien ... de blog à blog ... 
http://words-dreams.blogspot.com



 Paroles - Lyrics :

I lost myself on a cool damp night
I gave myself in that misty light
Was hypnotized by a strange delight
Under a lilac tree

I made wine from the lilac tree
Put my heart in its recipe
It makes me see what I want to see
And be what I want to be

When I think more than I want to think
Do things I never should do
I drink much more that I ought to drink
Because it brings me back you

Lilac wine is sweet and heady,
Like my love
Lilac wine, I feel unsteady,
Like my love

Listen to me, I cannot see clearly
Isn't that she, coming to me
Nearly here

Lilac wine is sweet and heady,
Where's my love
Lilac wine, I feel unsteady,
Where's my love

Listen to me, why is everything so hazy
Isn't that she, or am I just going crazy, dear

Lilac wine, I feel unready for my love
Feel unready, for my love.


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dimanche 18 juillet 2010

L'enfant de Lumière - Nathalie Boutiau


Pas un mot, pas un souffle. Juste le tremblement inouï du coeur et le silence qui gerce l'instant. Ne leur demandez pas pourquoi. Une larme, un regard, un sourire et tout est dit : l'enfant parti, l'eau qui s'écroule, l'immensité, la lumière aussi.

Alors, tête levée vers le ciel, le regard perdu dans les poussières d'étoiles, ils rejoignent le silence de leurs enfants suspendu sur le fil du temps.

C'est ainsi que Natlhalie Boutiau présente son merveilleux livre, un essai, "L'enfant de lumière", qui m'a personnellement ému et touché au plus intime.
Une écriture sensible, belle, douce, comme un souffle de tendresse et de ... lumière !
Nathalie Boutiau est née en décembre 1966 à Wilrijk en Belgique.
Après avoir étudié l'art, l'architecture de jardin, la photo elle se tourne finalement vers l'école normale.
Et puis, tout à coup, pour elle une évidence : l'écriture.
Après avoir enseigné dans différentes écoles de Huy, dans le cadre d'ateliers de poésie, elle devient journaliste au journal Le Jour (Groupe Vers l'Avenir) où elle excelle et se consacre principalement aux pages culturelles.

Tout son livre me parle. Mais qu'il me soit permis de partager sur ce blog quelques extraits de son magnifique essai.

A peine le battement d'ailes d'une hirondelle
pour acclamer le jour.
A peine ce battement pour croire au silence
et à la lumière qui se lève sur le monde ...
...

Les oiseaux  ont à portée de regard la lumière
du monde et dans le coeur, l'immensité.
C'est pour cela que leur chant est si clair
et leur envol, si léger ...
...

Les arbres se tiennent debout dans toute leur grâce
d'exister et s'élancent dans le ciel comme pour aller
y chercher la lumière et leur force tranquille.
Et nous les regardons ...
...



L'enfant sommeille dans le creux d'un rêve,
son regard parcourt le visage de sa mère.
Et comme la lumière dépose sur ses mains
quelques empreintes fugitives, le silence berce
l'un et l'autre, tout doucement ...
...

Et passent les années à vouloir entendre ce chant
du monde - souffle de vie - qui tient éveillés
les enfants tout contre le silence de la terre,
pour que demeure enfoui au plus profond de soi,
le poids de toutes nos larmes ...
...

Dans les replis du silence s'écoulent, paisibles,
les larmes enfouies dans notre mémoire.
Et nous laissons faire pour croire encore
en ce moment d'éternité qui nous rapproche
un peu plus près de nos enfants partis rejoindre 
la lumière ...
...

La lumière n'a jamais été aussi claire
ni la brume des chemins aussi légère que celle qui tangue
en cet instant de grâce incertaine.
Où l'on retient son souffle pour laisser choir dans les replis
du silence comme des petits espaces de joies qui rappellent
un visage, un sourire, une voix.
Un regard aussi, levé vers le ciel, et cette lumière qui 
vient s'y perdre pour déposer dans nos mémoires
un instant d'éternité.
Car luiront toujours dans le regard de la mère
et celui du père ces petits morceaux de ciel bleu
où la lumière de l'enfant parti vient se poser comme
une évidence ...

Cet enfant de lumière, pour moi, cet enfant endormi, c'est l'étoile qui brille tout là-haut, au firmament, et qui scintille plus que les autres.
C'est vers cette étoile là que je lève mes yeux bien souvent.



"L'enfant de lumière", Essai, Nathalie Bouttiau, Editions Dricot, Liège-Bressoux, Belgique
 Le livre peut être commandé sur le site des Editions Dricot : http://www.dricot.be/html/f/dricot.asp

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samedi 17 juillet 2010

Les oiseaux déguisés - Aragon

Photo ©Annick Sert


Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau

Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix

Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé

Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été

Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier

Aragon



Vidéo : Jean Ferrat "Les oiseaux déguisés"

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mardi 13 juillet 2010

Emouvant sauvetage ...

Source photo : www.weirdlyodd.com

Les animaux nous les aimons le plus souvent ... Certains nous étonnent, d'autres nous font peur, d'autres enfin nous touchent et nous émeuvent, tels les dauphins, les éléphants, etc ...
J'adore les éléphants. J'en ai vu en Afrique. Même s'il détruit parfois son environnement pour sa subsistance, quel animal attachant ! Il y a chez l'éléphant quelque chose de spirituel, de sacré ... Il est d'ailleurs, dans nos cultures occidentales, symbole de sagesse et d'intelligence, de mémoire, de bienveillance.

Une amie a partagé avec moi une fantastique vidéo sur des éléphants femelles sauvant de la noyade un petit ...
Que d'émotion en regardant cette vidéo, émotion devant la solidarité, la volonté, la ténacité d'un groupe, la difficulté aussi pour arriver à sortir cet éléphanteau de ce réel danger.Et puis la tendresse une fois le bébé sauvé.
Au début de la vidéo, j'aurais vraiment voulu tendre mes bras pour prendre ce petit et le remettre à sa maman ...

La vie est parfois cruelle, mais elle est le plus souvent tellement BELLE !!!




Je remercie Maria Monteiro (http://words-dreams.blogspot.com) pour avoir partagé avec moi cette merveilleuse vidéo. 

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vendredi 9 juillet 2010

The nest (le nid) - Laura den Hertog

"The Nest", Laura den Hertog, oil on canvas, 8x6,8x10,8x6 inches


Au bout d'une rivière
Où chante l'eau claire
Où fredonne la douce brise du printemps,
Un couple d'hirondelles a bâti tendrement et patiemment un nid
Dans la ramure, à l'ombre des feuillages
De beaux oisillons aux rêves de bonheur sont venus éclore.
Un petit hirondeau, par le ciel attiré, a voulu quitter le nid
Pour un premier vol au-dessus de champs fleuris, pour une première aventure.
La première chute, le premier choc ...
Une fillette prit l'oiseau blessé
Ses mains formèrent un nid, un refuge.
Elle lui murmura doucement :
En quel endroit veux-tu nicher, bel oisillon ?
Entre ciel et terre, répondit l'oiseau
Entre rive et mer
Là où murmurent
Des poussières d'étoiles
Des coquillages chantant
Des souffles de tendresse
Des pétales de douceur
Là à l'aube de la liberté.
AD - 8/7/2010



Lorsque j'ai écrit ce petit texte sans prétention, j'avais imaginé cette histoire.
Celle dont s'inspira l'artiste est proche.
Laura den Hertog, artiste d'origine néerlandaise, vivant au Québec, par sa magnifique et émouvante peinture, raconte l'histoire d'une fillette qui trouve un nid, le recueille et narre l'endroit où ce nid fut trouvé.
Ce tryptique m'a immédiatement séduite par sa douceur, son intériorité, sa tendresse.
Douceur des nids, des oiseaux,
Tendresse d'un joli présent,
Juste un nid où je me blottis.



"Alors tes paroles s'envolent en chansons de tous les nids de mes oiseaux et tes mélodies s'épanouiront en fleurs dans tous les bosquets de ma forêt." Rabindranath Tagore.

A côté du trytique, le nid réel, minuscule ...

"Le nid que l'oiseau bâtit
Si petit
Est une chose profonde ;
L'oeuf ôté de la forêt
Manquerait
A l'équilibre du monde."

Victor Hugo, chanson des oiseaux






Vidéo"How birds camouflage their nests" - David Attenborough - BBC Wildlife (en)

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mercredi 7 juillet 2010

A un ami qui aimait la vie, l'avenir, l'espérance, le meilleur ...

Notre ami se savait condamné. Il a choisi les textes et la musique qui l'ont accompagné pour un dernier au-revoir, pour adresser un dernier message à sa famille, à ses amis.
Voici un des textes et une des musiques.

Photo ©Christina Maria Habla


Alors Amiltra parla, disant "nous voudrions maintenant vous questionner sur la Mort.
Et il dit : Vous voudriez connaître le secret de la Mort.
Mais comment le trouverez-vous sinon en cherchant dans le coeur de la vie ?
La chouette, dont les yeux sont faits pour la nuit et sont aveugles au jour, ne peut dévoiler le mystère de la lumière.
Si vous voulez vraiment contempler l'esprit de la mort, ouvrez simplement votre cœur au corps de la vie. Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l'océan sont un.
Car qu'est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre dans le soleil ?
Et qu'est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes, pour qu'il puisse s'élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves ?
C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.
Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter.
Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.

Khalil Gibran - Le Prophète




J. S. Bach - Magnificat


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dimanche 4 juillet 2010

Le Zwin, paradis des oiseaux ...

Le Zwin est un ancien bras de la mer du Nord en Belgique et aux pays-Bas, aujourd'hui ensablé, qui séparait le territoire littoral du continent.
Actuellment les vestiges de ce bras de mer constituent une réserve naturelle (158 hadont 33 aux Pays-Bas) qui représente un biotope unique pour de nombreux oiseaux et plantes.
Cette réserve, située principalement sur la commune belge de Knooke-Heist,  est traversée par la frontière belgo-néerlandaise et bordée par "la digue internationale".
Le Zwin est vraiment le paradis des oiseaux.







la digue internationale











http://www.west-vlaanderen.be/kwaliteit/Leefomgeving/zwin/Pages/default.aspx (site officiel en néerlandais)
 http://www.ecoles.cfwb.be/ecjamioulx/zwin.htm

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