"Rien, moins que rien, pourtant la vie." Aragon

A la découverte de la beauté et de la vie ...

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samedi 27 octobre 2012

Dans les boites aux lettres, des trésors d'amitié...

Les boites aux lettres sont parfois des coffres précieux très beaux qui ouvrent sur des trésors d'Amitié. Quelle magnifique surprise pleine de tendresse trouvée dans la mienne ce matin...
Rares sont ces gestes si précieux.
Cette attention si douce fait oublier certaines boites aux lettres dures, sèches, voire impitoyables.

Quelle jolie preuve d'amitié que celle-ci. J'en suis vraiment, vraiment touchée.
MERCI à une de mes amies pour tout cela.
Elle savait que j'étais fascinée par l'Afrique, elle me savait rentrant du Rwanda et Burundi...
Et me voilà; prête à plonger mon regard dans l'âme de l'Afrique !!!





A cause d'un peuple, à cause des autres,
Et d'autres peuples qui sont venus briser pour moi la corde
La terre n'est pas la terre,
Ce pays est est un pays maintenant changé pour moi.
Parce que c'est la corde qui s'est brisée pour moi,
Cette terre n'est plus la terre pour moi,
Ce pays ne semble plus être un pays pour moi.
Parce que la corde est brisée,
Je sens ce pays comme s'il s'étendait vide devant moi;

Notre pays a l'air comme étendu
A la fois vide devant moi, et mort devant moi.
A cause de cette corde,
A cause d'un peuple qui a brisé la corde,
Cette terre, mon pays est le pays de quelque chose
- Qui s'est brisé -
Qui ne cesse de résonner, de se briser en moi.

Le chant de la corde brisée, Poèmes d'un monde disparu



 Photo scannée de L'âme de l'Afrique, Le Point ©Pascal Meunier


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jeudi 25 octobre 2012

Impressions Rwanda, chaleurs et couleurs...

De retour du Rwanda et Burundi, les yeux encore emplis de couleurs, d'émotions, de chaleur humaine et de sourires. Une petite et modeste peinture réalisée en laissant "divaguer" mes souvenirs. Une musique, un hymne à ces deux pays qui me sont si chers...

Série "mes petits carrés", Huile sur toile, 10 x 10


Souviens-toi de la douceur d'un soir
auprès d'une fontaine,
de la danse de l'herbe qui plie
sous le vent, de l'eau qui coule
au fond de la vallée.
Souviens-toi, souviens-toi de la course folle
dans les plaines sèches, brûlées par la flamme
quand la forêt se pulvérise.
Souviens-toi de tes premiers jours de l'école
de l'alphabet rebelle
de la suite des nombres des divisions multiples
dans la poussière malléable.
Souviens-toi de la tendresse maternelle
des mains de ta mère modelant ton visage
les nerfs tendus par les rayons durs du soleil canicule
trésor sans prix, inégalable, mère.

Jean-Baptiste Mutabaruka, Les Chants du tambour, Revue Afrique, 1991


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lundi 1 octobre 2012

Pollock, l'action painting à d'Art d'Art

D'Art d'Art, sur France 2 ...
Cela fait 10 ans que Frédéric Taddeï raconte l'histoire de l'Art au petit écran...
10 ans que les téléspectateurs ont le bonheur de découvir, en une minute quinze, une peinture ou une sculpture

Silver over black, white, yellow and red, 1948, peinture marouflée sur toile, 61 x 80


Pollock au travail dans son studio, 1950
 

Vidéo d'Art d'Art



Bibliographie de Jackson Pollock trouvée sur http://artsplas.mangin.free.fr/portail___reperes_11076.htm (Je n'ai pas l'habitude du copiage, mais cette bibliographie me semble très bien faite).
On peut ne pas aimer Pollock ou ne pas le comprendre; il n'empêche, il reste une figure excessivement importante de la peinture américaine et de l'expressionnisme abstrait, influencée, "semble t-il" par l'avant-garde européenne.
Personnellement, j'ai parfois eu l'envie d'étendre de grandes toiles disposées sur le sol, à la maison, et de m'essayer à sa technique pour libérer le geste. Peut-être cela viendra t-il un jour ... ? 

             Pollock est né à Cody dans le Wyoming. Il passe son enfance dans l’ouest des États-Unis. Sous l’influence de son frère aîné, il commence à s’intéresser à l’art et l’étudiera à la Manual Arts High School de Los Angeles (1927-1930) puis il suit les cours de l’Art Students League à New York (1930-1933). 

             Il est de nature solitaire, l’art lui donne le moyen d’extérioriser son tempérament tourmenté. Il sera influencé par les peintures de sable des Indiens Navajos, les peintres mexicains, le réalisme américain, l’imaginaire fantastique, le surréalisme et Picasso.

            Après sa première exposition personnelle en 1938, il devient très vite l’artiste le plus important de la peinture américaine, de l’expressionnisme abstrait.

            Pendant l’hiver 1946-47, après une cure psychanalytique, il va inventer le « dripping »(to drip : égoutter). En 1950, dans le film de Hans Namuth, on peut voir Pollock en train d’opérer sur une toile de grandes dimensions, disposée sur le sol. Par les quatre coins, il s’avance au-dessus, recule, tourne, … avec à la main gauche une boîte métallique pleine de peinture très liquide (boîte parfois percée) et à la droite, un court bâton, pinceau durci. Il fait dégouliner la peinture le long du bâton et donne parfois des gestes plus brusques pour réaliser flaques, giclées. Après séchage, Pollock reprend ses toiles, introduit une autre couleur. Il investit la toile selon une répartition égale, sans privilégier aucune partie (technique désignée sous le terme anglo-saxon « all-over » ). Puis il trouve un titre ou se contente de donner un numéro.

          Le théoricien et critique Harold Rosenberg qualifiera sa peinture d’ « Action Painting » (peinture d’action ou peinture gestuelle)
En 1951, il reviendra à la figuration mais toujours en s’inspirant des oeuvres de Picasso.
Il meurt le 11 août 1956 à Springs dans un accident de voiture


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