Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d'exister.
Pour l'homme, c'est de le savoir et de s'en émerveiller." Jacques-Yves Cousteau
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© photo Alexandra Cousteau
Très marquée par le film OCEANS de Jacques Perrin (voir quelques articles plus bas), et la connaissant par des sites qu'on appelle communément "réseaux sociaux", j''aimerais aujourd'hui consacrer un article à Alexandra Cousteau, la petite fille du légendaire plongeur sous-marin, le célèbre Commandant Cousteau et la fille de Philippe Cousteau.
Alexandra Cousteau a participé à sa première expédition maritime à l’âge de 5 mois, et a depuis toujours baigné dans l’eau. "Je suis née dans une famille qui a pour raison d’être l’eau et les océans. Notre famille s’est consacrée à ces questions, et leur diffusion".
Et bien évidemment Alexandra devenue adulte a souhaité poursuivre cette mission, plus enthousiaste que jamais. "L’eau a toujours été dans ma vie. Il est donc naturel que je réponde aux problèmes actuels par le prisme de mon héritage familial".
Alexandra se consacre désormais à l'Expédition Planète bleue et à son programme de sensibilisation aux thématiques de l'eau.
Formé en Relations Internationales à l'Université de Georgetown, Alexandra se préoccupe de défendre l'importance de la conservation et la gestion durable des ressources en eau afin de préserver une planète saine. Ses initiatives mondiales, reconnues par diverses organisations internationales, telle l'ONU, tentent de préserver non seulement l'océan et ses habitants, mais aussi les communautés humaines qui dépendent de la pureté de nos ressources en eau douce.
"Poursuivre le travail de mon père et de mon grand-père est, pour moi, comme une sorte de marque d’amour. En ce sens, oui, c’est un héritage mais pas un devoir. J’ai choisi mon parcours et mon combat."
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En ce qui concernent les photos, elles sont toutes "© photo Alexandra Cousteau".
Alexandra Cousteau m'a aimablement autorisé à m'en servir pour le présent article que j'ai divisé en deux parties. Quelques liens et deux vidéos se trouvent dans la seconde partie.
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Puissions-nous, je l'espère, après avoir fait la connaissance d'Alexandra avoir, comme me l'a écrit très justement une amie, "envie de l'aider et de nous aider nous-même en prenant part à la préservation de notre environnement".
© photo Alexandra Cousteau
Alexandra est aussi passionnée par le monde du silence. La survie des espèces végétales et animales menacées est une de ses préoccupations majeures.
© photo Alexandra Cousteau
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© photo Alexandra Cousteau
© photo Alexandra Cousteau
Alexandra explique que "l’eau est le système qui soutient notre vie. Notre planète est avant toute recouverte d’eau, et l’eau est aussi moteur du cycle de la vie".
L'expédition "Planète bleue" est la première grande organisation de Blue Legacy. Jusqu’à présent, l’expédition a conduit Alexandra Cousteau en divers points de notre planète.
Elle a pour objectif de sensibiliser les populations aux questions de l’eau. "La mission de Blue Legacy est de raconter l’histoire de l’eau sur notre planète de telle façon que les gens comprennent mieux comment nos ressources en eau sont interconnectées. Et comment, finalement, on ne fait que suivre le courant des autres".
INDE
Inde : le Gange -
Inde : New-Delhi, avec les enfants
Inde : dans la rue...
Inde : barque sur le Gange
CAMBODGE
Si Angkor avait su
Laissons parler Alexandra :
"Dans le cadre de ma dernière expédition, j’ai tourné un film au Cambodge.
Au cœur de cette jungle boueuse s’ensevelissent les ruines de la majestueuse cité impériale d’Angkor. Elle fut autrefois la plus grande ville du monde avec près de deux millions d’habitants ! Les souverains khmers y avaient conçu un ingénieux système de canaux et de réservoirs pour récupérer l’eau de pluie. Grâce à un climat prévisible et à cette infrastructure hydrologique fiable, l’empire était devenu une puissance agricole.
Et, soudain, tout a basculé. Vers le milieu du XIVè siècle, un changement climatique a modifié la courbe des précipitations, auparavant immuable. Son réseau hydraulique étant taillé dans la pierre, Angkor n’a pu modifier ses infrastructures assez vite pour apaiser sa propre soif. La population dut chercher l’eau loin de sa magnifique cité, qui périclita en moins de cent ans. Aujourd’hui, le réchauffement mondial est une réalité reconnue. Attisé par un siècle de rejets carbonés de notre ère industrielle, il connaît une accélération dramatique.
Chez nous comme à Angkor, c’est d’abord dans les ressources en eau qu’on en ressentira les effets. Le peuple khmer n’a peut-être pas compris qu’il risquait de voir la fin de sa civilisation. Mais nous, nous pouvons encore agir. Prenons nos responsabilités de consommateurs et de citoyens en adoptant par exemple de nouvelles technologies de conservation de l’eau et en exerçant une pression sur nos dirigeants afin qu’ils mènent une véritable politique climatique."
"Faites-le pour vous, pour la Terre et les générations à venir."
Cambodge : Alexandra et le moine...
Rencontre d'Alexandra avec un moine bouddhiste qui explique l'infrastructure en eau de l'ancienne civilisation et l'importance de l'environnement dans la pensée bouddhiste.
Cambodge : elle vend du poisson, se contentant de peu...
Cambodge : sans commentaires...
Cambodge : village flottant
Cambodge : Angkor
Cambodge : Angkor
Cambodge : maisons-bateaux
Cambodge : Alexandra écoute...
Cambodge
Cambodge : forêt flottante
Cambodge
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